Edition 2019

Biographie :

Thibault de Montalembert, né le 10 février 1962 à Laval, est un comédien, metteur en scène de théâtre, acteur de cinéma et de télévision. 

Il se forme à l’École d’Art Dramatique Jean Périmony, dans la classe libre du cours Florent avec Francis Huster comme professeur, puis à l’École des Amandiers de Nanterre alors dirigée par Patrice Chéreau et Pierre Roman. De 1994 à 1996, Thibault de Montalembert devient sociétaire de la Comédie-Française où il apparaît dans Lucrèce Borgia mis en scène par Jean Luc Boutté et le Misanthrope avec une mise en scène de Simon Eine.

Il joue dans une quarantaine de long-métrages parmis lesquels Hôtel de France de Patrice Chéreau ou encore L’Amoureuse de Jacques Doillon, aux côtés de Valeria Bruni Tedeschi et Bruno Todeschini. Après son passage aux Amandiers, il intègre la troupe d’Arnaud Desplechin et joue dans ses premiers films : La vie des morts, La sentinelle et Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle). Plus tard, il jouera dans Indigène de Rachid Bouchareb et Je vais bien ne t’en fais pas de Philippe Lioret.

En parallèle à ses différents rôles au cinéma, il prête sa voix pour des livres audio et de nombreux doublages, il est notamment depuis 1999 la voix régulière de l’acteur anglais Hugh Grant. 

Au théâtre, il met en scène en 2007 la Lettre au père de Franz Kafka au théâtre de la Bastille. Plus récemment, en janvier 2019 il interprétait avec Hélène Babu L’art d’être gourmand(e) au théâtre La Scène Thélème à Paris, une pièce dans laquelle étaient adaptés des extraits du Grand Dictionnaire de la Cuisine d’Alexandre Dumas avec des textes de Brillat-Savarin et d’autres texte de la littérature du XIXème siècle.  

Depuis 2015, il incarne l’agent artistique Mathias Barneville, dans les trois saisons de la série Dix pour cent, rôle qui le fait connaître du grand public.

Thibault de Montalembert a publié son premier livre le 24 octobre 2018 aux éditions de l’Observatoire, un ouvrage intitulé Et le verbe se fait chair dans lequel il se raconte à travers ses lectures, les œuvres qu’il a lues et jouées.

Et le verbe se fait chair – Résumé de l’éditeur :

« Lire a toujours été lié à ma nécessité de vivre, à ma capacité de vivre. D’être vivant. »
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Thibault de Montalembert a été fasciné par les livres, dans lesquels il se plongeait, enfant, dans les coins calmes des demeures familiales, pour apprivoiser ses cauchemars ou échapper à la réalité grâce à l’imaginaire. À la façon d’un Je me souviens, le comédien raconte une vie en permanence entrelacée à la lecture, celle qu’il faisait à voix haute à son frère Hugues, celle dans laquelle il cherchait à étancher sa soif de sens et de spiritualité, celle, bien sûr, liée au théâtre, sa vocation et son métier, jusqu’à devenir, insensiblement, l’instrument de sa liberté.