Boris Cyrulnik
Editions 2018-2019
Biographie
Boris Cyrulnik, né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, est neuropsychiatre. Il est aussi directeur d’enseignement à l’université de Toulon. Il est l’auteur de nombreux ouvrages qui ont tous été d’immenses succès, notamment Un merveilleux malheur, Les Vilains Petits Canards, Parler d’amour au bord du gouffre.
Il est connu pour avoir fait redécouvrir la psychanalyse en France et pour avoir vulgarisé dans ses livres notamment le concept de résilience. Ses ouvrages sur la capacité de l’humain à se reconstruire après les malheurs de la vie l’ont fait devenir le psy préféré des Français.
Ses nombreux ouvrages sont marqués par son histoire personnelle marquante Issu d’une famille d’immigrés juifs, il est protégé des Nazis par ses parents qui le mettent en pension en 1942. Confié par la suite à une institutrice bordelaise, il est attrapé lors d’une rafle en 1944. Il parvient toutefois à échapper au pire et survit sous l’aile d’un réseau de résistants en se faisant passer pour un jeune garçon de ferme du nom de Jean Laborde jusqu’à la Libération. Ses parents n’ayant pas survécu à la déportation, il est recueilli et élevé par sa tante Dora à la fin de la guerre.
Boris Cyrulnik raconte son enfance traumatisante dans Je me souviens… publié en 2009 aux éditions L’Esprit du temps.
Déterminé à devenir psychiatre suite aux événements de son enfance, Boris Cyrulnik se lance dans des études de médecine à Paris.
Depuis les années 1980, Boris Cyrulnik s’évertue à transmettre son savoir au grand public au travers d’ouvrages vulgarisés. En 1999, il explique ses théories sur la résilience, soit la capacité à se reconstruire après un traumatisme, dans Un merveilleux malheur. Suivront Les vilains petits canards en 2001, Le murmure des fantômes en 2003, Mourir de dire. La Honte en 2010 et Quand un enfant se donne «la mort» en 2011, tous publiés chez Odile Jacob et connaissant un grand succès. En 2012, il sort une autobiographie sous le titre Sauve-toi, la vie t’appelle. Psychothérapie de Dieu, sorti en 2017, étudie quant à lui l’attachement de l’âme humaine à la religion.
Il a sorti La nuit, j’écrirai des soleils aux éditions Odile Jacob en avril dernier, dans lequel. Il y parle du pouvoir de guérison de l’écriture, et du besoin pour les écrivains de mettre leurs émotions sur papier sous diverses formes, afin d’apaiser leurs souffrances.
Résumé de l’éditeur
« Je sais maintenant, grâce aux récits intimes de mon for intérieur, et aux histoires des enfances fracassées, qu’il est toujours possible d’écrire des soleils.
Combien, parmi les écrivains, d’enfants orphelins, d’enfants négligés, rejetés, qui, tous, ont combattu la perte avec des mots écrits ?
Pour eux, le simple fait d’écrire changea le goût du monde.
Le manque invite à la créativité. La perte invite à l’art, l’orphelinage invite au roman. Une vie sans actions, sans rencontres et sans chagrins ne serait qu’une existence sans plaisirs et sans rêves, un gouffre de glace.