Emmanuelle de Boysson
Edition 2019
Biographie
Fille de Michelle Izard et de Gilbert Monnier, soeur de la chorégraphe Mathilde Monnier, Emmanuelle de Boysson est la petite-fille de l’avocat Georges Izard de l’Académie française et de Catherine Daniélou, la petite-nièce du cardinal Jean Daniélou et de l’hindouïste Alain Daniélou, la nièce du producteur de télévision Christophe Izard.
Emmanuelle de Boysson, née Monnier, passe son enfance au Maroc, à Mohammedia, son adolescence à Mulhouse. Après une terminale et hypokhâgne à Sainte-Marie de Neuilly, collège fondé par son arrière grand-mère, Madeleine Daniélou, elle fait l’AP de Sciences Po et obtient sa licence de lettres modernes à Nanterre. Mariée à Hervé de Boysson dont elle a trois enfants (Sophie, Nicolas et Olivier), elle suit des cours de théâtre chez Véra Greg et à l’Actors studio, joue dans « Courteline en liberté » au Tintamare, dans une pièce d’Alfred Sauvy. Parallèlement, elle est formatrice en relations humaines en free lance à Retravailler, association d’Evelyne Sullerot, auprès de demandeurs d’emploi, de cadres et à l’Aérospatiale des Mureaux. En 1995, elle adapte pour le théâtre Le Rouge et le noir de Stendhal. La pièce est jouée au Lucernaire, mise en scène par Virgil Tanase. Elle y interprète le rôle de madame de Rénal aux côtés de Julie Debazac.
Journaliste pigiste à l’Express, à VSD, à Femmes, à Paris Match, à Marie Claire pendant douze ans, elle est aujourd’hui chroniqueuse à Service littéraire, à Putsch, à Fémi9, à PARIS MATCH et à VERSION FEMINA.
Ses livres
En 1995, à travers la lecture des oeuvres de ses grands-oncles, des rencontres et d’importantes recherches, elle tente de comprendre les liens qui unissent Jean et Alain Daniélou. Le cardinal et l’hindouiste ou le mystère des frères Daniélou est publié en 1999, un livre de référence.
S’en suit une biographie de son grand-père, Georges Izard, avocat de la liberté (Albin Michel), un récit très personnel sur sa mère : Le secret de ma mère (Presses de la Renaissance) et L’amazone de la foi.
Après plusieurs essais dont Le secret des couples qui durent, Nous les bons vivants (Le Rocher), Emmanuelle de Boysson se consacre à l’écriture de romans où elle explore les méandres de la psychologie des femmes, leurs obsessions, leurs secrets, leur quête de liberté.
Satire d’un milieu qu’elle connaît bien, Les grandes bourgeoises (J-C Lattès) a été un succès en librairie. Ainsi que Les nouvelles provinciales (Lattès).
Sa trilogie Le temps des femmes vous entraîne au XVIIe siècle au coeur des intrigues et des amours de trois générations d’artistes. Dans Le Salon d’Émilie, une jeune Bretonne devient préceptrice chez la comtesse de La Tour qui l’introduit dans les salons littéraires parisiens. Malgré l’arrogance des nobles, Émilie écrit, s’impose. De ses amours clandestines avec un poète naîtra Blanche. La Revanche de Blanche est celle de la fille d’Émilie. Comédienne chez Molière, amie de la Montespan, Blanche sera mêlée à l’affaire des poisons. Oublier Marquise évoque le milieu de la peinture. Marquise rêve de devenir un peintre reconnu. Mariée à Armand de Belle-Isle, elle tombe amoureuse d’un jeune artiste surdoué, fragile et irrésistible, Antoine Watteau. Ils s’aimeront à la folie. Elle l’admirera et l’accompagnera jusqu’à sa mort prématurée. Marquise charmera le vieux Louis XIV : il la légitimera par testament. Le duc d’Orléans qui abusa d’elle, trahira les dernières volontés du monarque. Elle n’aura de cesse de se venger, ira jusqu’à conspirer avec une bande d’aventuriers. Complots, enlèvements, jeux de masques, elle ne reculera devant rien. Un roman illuminé par l’amour et le génie de Watteau (3 avril, éd. Flammarion). Sa série historique, Le temps des femmes, vous entraîne, du XVIIe aux débuts de la Régence, au cœur des intrigues, des amours et des combats de trois artistes attachantes, trois générations de battantes.
Dans Le Salon d’Emilie (Flammarion, J’ai lu), une jeune Bretonne sans le sou devient préceptrice chez la comtesse Arsinoé de La Tour qui l’introduit dans les salons des Précieuses. Le portrait d’une femme tiraillée entre son ambition et ses amours avec un poète.
Dans le second tome, La Revanche de Blanche, la fille d’Emilie, Blanche, tente de réhabiliter l’honneur de sa mère. Deux mondes se côtoient en écho : celui des coulisses du théâtre et celui des maîtresses du roi. Comédienne et amie de la Montespan, Blanche sera mêlée à l’affaire des poisons.
Oublier Marquise est sorti en avril 2013. Marquise, la fille de Blanche, peintre de 38 ans, mariée, tombe amoureuse de Watteau. Enlèvements et rebondissements alternent avec des scènes intimes illuminées par l’évocation du peintre des fêtes galantes. Le style résolument moderne et enlevé de cette saga captivante permet de s’identifier à ces femmes éprises de liberté, de beauté. De se plonger dans une époque fascinante.
En 2019, elle publie Que tout soit à la joie aux éditions Héloïse d’Ormesson.
Que tout soit à la joie – Résumé de l’éditeur
Juliette vient de s’installer à Paris. Entre la prépa et les cours de théâtre, elle essaie de trouver sa voie. Mais un beau matin, un scandale vient sonner la fin de l’insouciance et éclabousser sa famille. Des années plus tard, c’est justement ce scandale qu’elle va tenter de démêler à travers l’écriture. Pour dire sa vérité. Celle de cet oncle aimé et admiré. Une résolution qui est loin de faire l’unanimité. Forte du soutien de quelques proches, Juliette, cette fois, ne renoncera pas.
Que tout soit à la joie retrace l’itinéraire d’une femme aspirant à s’affranchir des conventions. À ses côtés, l’esprit d’un homme qui a chu et s’est abîmé dans les mémoires. Qui était cet ecclésiastique respecté, ami des prostituées ? Peut-on être homme de Dieu et homme de chair ? Les deux parcours s’éclairent et se répondent.