Thomas Louis
Thomas Louis : « Les chiens de faïence » Éditions de la Martinière
» Chez les Dugast, mourir en famille est un vrai sport d’équipe. » Jean-Paul Dubois
Au sein de la famille Dugast, la vie est régie par les habitudes et… les suicides. Depuis plusieurs années les Dugast se donnent la mort les uns après les autres. Coïncidence ? Peu probable. Tradition farfelue ? Peut-être. Art de mourir ? Certainement.
Il y a d’abord le grand-père retrouvé pendu dans la grange, puis la grand-mère qui a foncé dans un arbre en voiture, et ainsi de suite. Tous passent à l’acte, du plus vieux au plus jeune, avec en bout de file : Christophe, le fils de dix-huit ans. Contrairement à sa famille, lui a choisi de vivre. Il rêve d’échapper à ce déterminisme. Mais où aller lorsque l’on ne connaît que le giron familial ? Faut-il vraiment fuir son milieu pour réussir à exister ?
Photo : Alexandre Isard